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Je me suis rendu au Maroc en automne 2008 afin d'y enseigner des premier et deuxième degrés de Reiki. Ce séjour de 12 jours m'a amené à parcourir près de 2000 kilomètres dans le pays pour y découvrir des lieux baignés de couleurs et de lumière, de chaud et de froid. Alors l'envie m'est venue simplement de les partager avec vous. Les commentaires ( en cours de rédaction ) seront accompagnés de ceux de Zineb Benrahmoune Idrissi, écologue, botaniste et enseignante Reiki, militant pour le respect de la terre et de la biodiversité. Je la remercie encore chaleureusement pour m'avoir accueilli, guidé et permis de découvrir son merveilleux pays sous un angle totalement inédit. Découvrez également le Haut Atlas en images. Bon voyage... La Tour Hassan, icônème de Rabat capitale du Maroc, forteresse à l'allure d'une mosquée sans en être une... C'est la soeur de la Giralda de Séville et de la Koutoubia de Marrakech, construite sous le règne d'Al Mansour qui mourut avant d'achever sa construction. Vestige d'un passé glorieux, dévastée par un incendie puis secouée par le tremblement de terre de Lisbonne, elle n'est plus représentée que par sa tour ocre et ses colonnes de marbre blanc, offrant à ses divers visiteurs, une vue imprenable sur l'embouchure du BouRegreg et les douceurs de la brise marine... H. Celarié disait d'elle dans « Récits de voyages » ( éd. La Croisée des Chemins ) : « Surprenant ancêtre dont la vieillesse robuste donne l'impression d'une jeunesse vivace » (commentaire de Zineb) ... la Tour Hassan n'est plus vraiment seule... de l'autre côté, face aux colonnes de l'immense esplanade qui devait abriter le plus grand édifice religieux du XIIème siècle,... le Mausolée Mohamed V, un rappel de l'histoire du Maroc indépendant... marbre blanc, zelliges et couleurs, cèdre de l'Atlas, fer forgé,... se mêlent au savoir-faire ancestral des artisans marocains... Ici, les dépendances du Mausolée... blanc immaculé... sous un rayon de soleil perçant un ciel inhabituellement chargé en nuages (commentaire de Zineb) La Tour Hassan assiste silencieuse aux aménagements nouveaux de l'oued BouRegreg, elle qui, au-dessus des flots, a guidé et abrité, à son pied, tant et tant de navigateurs... (commentaire de Zineb) Maroc, Al Maghrib, là où le soleil se couche... même après une journée de pluie, il est là pour donner ce reflet safrané aux nuages gris encore bien chargés et au ciel débarrassé de ses impuretés... (commentaire de Zineb) Rabat... La grande porte de la mystérieuse Chellah... bâtie il y a plus de 800 ans par le Sultan Al Mansour, sultan mérinide dont l'empire s'étendit sur plus de la moitié de l'Espagne et sur toute l'Afrique du Nord... On dit que bien avant cela, s'élevait la cité disparue, occupée par les marchands de Carthage, qui prospéra sous les Romains pendant 5 à 6 siècles, puis fut ravagée par les Vandales, reconstruite par les Byzanthins, détruite de nouveau par les Wisigoths... Chellah avec ses tours et sa muraille, est toujours là, étrange solitaire s'étendant en haut de la colline... (commentaire de Zineb) Chellah, avec ses murailles et ses tours couleur ocre, légende d'une ville disparue, dont l'entrée somptueuse, vraie porte de citadelle ou « ribat » (lien) a donné à la future capitale son nom, Rabat... (commentaire de Zineb) « L'arcade merveilleuse » et « puissante ogive » de la grande porte de Chellah, où arabesques, inscription dédicatoire et autre ornementation discrète confèrent cette allure mystérieuse et mélancolique à la Cité... Dès qu'on dépasse cette arcade, on y ressent le repos, l'abandon, une très belle lumière mais aussi une douce tristesse... (commentaire de Zineb) Colonnes brisées et vestiges de pavage en mosaïques, rappellent un passé lointain, un ancien comptoir fondé par Rome... envahis aujourd'hui par diverses plantes sauvages qui rappellent au promeneur que Chellah restera un lieu éternellement habité (commentaire de Zineb) La puissante porte de Chellah ne mène qu'à un chemin silencieux, somptueuse nécropole des Mérinides que la végétation livrée à elle-même, continue d'embaumer, sous le regard témoin des murailles... (commentaire de Zineb) A l'intérieur, presqu'au bas de la colline, un sanctuaire morose, entouré de quelques mausolées de marabouts vénérés, à l'ombre des roseaux, de vieux figuiers et de micocouliers... où de nombreux chats, des blancs, des gris, des marrons, des tachetés, des rayés, ont trouvé refuge... maîtres des lieux (commentaire de Zineb) Ici et là, les pierres tombales, en dislocation, du puissant Abou Hassan le mérinide et de son épouse Chems Eddoha ou « Soleil du matin », esclave chrétienne convertie à l'Islam... puis la mosquée en ruines dont on ne distingue plus que le mihrab, abri précieux, apaisant et sécurisant, le temps d'une averse automnale soudaine... On dirait que les pierres se détachent de leurs murs toujours dressés... des lieux ouverts qui, d'une arcade à l'autre, restent réunis à l'infini. (commentaire de Zineb) Une âme habite encore Chellah... où sont offerts, à la fin d'une journée pluvieuse d'automne, silence et harmonie des couleurs, des arbres, des odeurs, du ciel (commentaire de Zineb) Au bas de la colline, la rencontre d'un jardin à l'abandon... quelle impressionnante douceur que la lueur soudaine d'un rayon de soleil sous un ciel gris d'automne effleurant les cimes des orangers... fraîcheur, parfums divers et grâce du temps... (commentaire de Zineb) Quelle impressionnante douceur et fraîcheur que cette lumière qui met en valeur la couleur ocre brûlée de la terre et des pierres, et le vert clair des allées... (commentaire de Zineb) Lieux chargés de souvenirs lointains d'un passé glorieux... murs délabrés soulevés par les racines... rajeunis par la couleur éclatante des plantes... petit jardin à l'allure triste et apaisante, accueillant par tant de lumière... message du temps. (commentaire de Zineb) Chellah, c'est aussi la cité des oiseaux et des nids... les cigognes y règnent presqu'en toutes saisons, dominant le reste, au sommet des cimes des plus vieux arbres, sur la tour du minaret, sur les toits... Colette écrivait à propos des cigognes de Rabat dans « Notes marocaines » (récits de voyages, éditions La Croisée des Chemins) : « Mais qu'elles sont belles volantes, voleuses, les ailes enfilées sur la flèche dont leur bec est le fer et leurs pattes la penne » (commentaire de Zineb) Arbres, murs et ruines... dans une grande solitude, enfermant à jamais le silence, vont s'incliner, entourés de broussailles, vers le fond de la vallée, vers le fleuve... rallumant leurs flammes le temps de festivals , fêtant les musiques du monde... les chants sacrés de la Terre (commentaire de Zineb) En face, de l'autre côté, sur un autre plateau, Salé la nouvelle dresse ses quartiers compacts... (commentaire de Zineb) Autoroute vers Fès... importantes pluies automnales tant espérées ravivent la terre, les sols, la nature en attente... dont les rides sont le signe d'une vulnérabilité permanente, marquée par une longue et pénible saison estivale et accentuée par les diverses activités humaines. (commentaire de Zineb) Fès l'ancienne... grande dame repliée sur elle-même, où aucune auto n'a le droit au passage... dont les portes se referment sur les passants pressés, bousculés, les piégeant délicieusement et mystérieusement dans les ruelles sombres entrecroisés, d'un quartier à l'autre, le long de murs sobres et se ressemblant, qui rappellent que jadis, pauvres et riches cohabitaient... Fès l'ancienne... cité millénaire, entre deux mondes... garde son âme de ville sacrée : Fès la sainte, Fès la guerrière, Fès des palais, des jardins et des trésors cachés. (commentaire de Zineb) Quartiers divers, occupés successivement par chaque corporation: forgerons, ciseleurs de cuivre, armuriers, des aromates... en dehors des ruelles étroites... Fès l'ancienne... tout y est encore, malgré l'introduction ça et là d'étalages et de marchandises nouvelles appartenant à l'ère du temps... On y est entraîné, bousculé, mêlé à l'agitation et aux bruits divers, de souk en souk, de parfum en parfum... la grande dame, Fès, vit encore... (commentaire de Zineb) Fès, ville impériale, créée par Moulay Idriss au IXème siècle... on disait d'elle la capitale de l'Islam, avec ses nombreux lieux de prière et ses médersas... ici, la fontaine Nejjarine, la plus antique et la plus gracieuse des fontaines, sur une place célèbre au centre de la vieille ville (commentaire de Zineb) Puis... Marrakech l'insolite, entre tradition et modernité... entre plaine et montagne... porte du désert... tant rêvée et tant regrettée... Marrakech sous la chaleur du soleil de midi, qui s'offre sur son plat pays... et se livre au coup de coeur du regard... A l'horizon... saisissant spectacle de l'Atlas enneigé (commentaire de Zineb) Marrakech... couleurs rose, rouge et bleu... repères brouillés.."ville sèche..", "ville brûlée..", "ville nue..". Ici, la cour intérieure du Théâtre Royal, le temps d'une visite... une exposition... où l'Andalousie... revit... Ciel bleu, pur, lavé de ses impuretés... (commentaire de Zineb) ... Reflet bleu du ciel sur les façades intérieures, illumine le rose des murs et ravive la monotonie des lieux... (commentaire de Zineb) Cour intérieure et décor de l'architecture arabo-andalouse... reproduite ici très sobrement... valorisée soudain par l'intrusion des rayons... (commentaire de Zineb) ... Intrusion des rayons vient éveiller la finesse des teintes, la discrétion et la simplicité des revêtements... (commentaire de Zineb) Du réseau de couleur bleue et blanche que forment les zelliges du pavé, du contraste avec le rouge-rose des colonnes... se dégagent douceur et sobriété, accompagnant le palmier solitaire... le temps d'une exposition... le temps d'un passage (commentaire de Zineb) ... Murs couleur rose... de Marrakech (commentaire de Zineb) « Un Soufi était plongé dans une profonde méditation sur l'être divin ; au sortir de sa rêverie ses compagnons lui demandèrent quels dons miraculeux il avait rapportés du jardin de la contemplation où il s'était transporté : j'avais l'intention de cueillir pour vous des roses plein ma robe, mais quand je me suis trouvé devant le rosier, le parfum des fleurs m'a enivré à tel point que je n'ai pu faire un geste. » le gulistan ou jardin de roses, joyau de la mystique soufi médiévale (13ème siècle), rédigé par Saadi, poète et soufi persan (commentaire de Zineb) Réceptacle de la fleur... prêt à enfermer jalousement les futurs fruits, en attendant que le calice s'étiole, que les pétales perdent leur éclat... progressivement... le temps d'une saison... le temps d'une rencontre... le temps d'une rose (commentaire de Zineb)
Route vers Beni-Mellal, point de rencontre entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas, plus au Nord... Aridité des lieux qui rappelle au voyageur quittant Marrakech, que la ville rose-rouge a longtemps tenu son charme et sa fraîcheur de son oasis, de ses palmiers, de son Aguedal, de ses jardins.... mais l'âme du lieu survivra-t-elle... à l'ère du temps (commentaire de Zineb) Ciel de feu à l'horizon sur la Tadla... où les fermes étalent leurs oliviers et leurs orangeraies dont la verdure et la luxuriance respirent l'eau vitale de l'irrigation... forcée (commentaire de Zineb) Et pour clore cette page, voici quelques photos prises par Zineb, juste pour le plaisir des yeux... à partager : Cascades d'Ouzoud... Haut-Atlas central (photo et commentaire de Zineb) Façade méditerranéenne... détroit de Gibraltar... l'îlot Leïla (photo et commentaire de Zineb) Ce qui sauve plusieurs régions de la sécheresse, malgré tout ce qu'on peut en dire... les barrages. Ici, le lac d'un barrage proche de la capitale, Sidi Mohamed Benabdellah (photo et commentaire de Zineb) Pointe sur la Méditerranée, le Cap des Trois Fourches... son fameux phare... très très venté! (photo et commentaire de Zineb) Ruelles dans Chefchaouen... petite ville du Rif centro-occidental, typiquement méditerranéenne, berbero-arabo-andalouse... au charme unique! (photo et commentaire de Zineb) Merci à Zineb pour l'organisation des stages Reiki, l'accueil et le temps consacré à la découverte du Maroc. Ici en photo avec son lévrier Yeelen, signifiant "lumière" en bambara ( dialecte le plus parlé au Mali ). |
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